Lydie, de l’Ensibs à la chaire M@D
Lydie, de l’Ensibs à la chaire M@DLydie est arrivée il y a 10 ans à Lorient pour y faire ses études à l‘Ensibs, elle y travaille désormais.
Pouvez-vous vous présenter ?
Je m'appelle Lydie CAETANO, 32 ans cette année et je suis ingénieure de recherche à la chaire maintien @ domicile,portée par la Fondation UBS. Je suis un pure produit de l'UBS, je me suis formée à l'école d'ingénieurs ENSIBS, en mécatronique. Je suis sortie diplômée en 2013 et à la suite de cette formation, j'ai poursuivi en thèse avec l'Institut de Recherche Dupuy de Lôme (IRDL) en mécanique des matériaux, thèse que j'ai soutenue en 2017.
Racontez nous votre passage à l'UBS
Je suis arrivée à 20 ans à Lorient, dans une ville éloignée de 900 km de ma famille et de mes amis. En plus, en Bretagne, pour moi une aventure comparable à un départ à l'étranger, à un séjour Erasmus ! L'école d'ingénieurs m'a beaucoup plu, l'ouverture d'esprit de l'équipe enseignante, leur écoute, et les enseignements correspondaient à mes attentes.
Sur le plan de ma vie étudiante, je me suis fortement impliquée dans le Bureau Des Etudiants (BDE). L'école étant jeune quand je l'ai intégrée, on a créé les premiers évènements marquants : gala, sorties au ski, weekend de cohésion de début d'année, etc. L'ambiance était très bonne et j'ai encore de nombreux copains très proches que je me suis faits à l'école et avec qui je suis toujours en contact.
L'école doctorale aussi a été formatrice : j'ai énormément appris en intégrant le laboratoire de recherche IRDL, des expériences que j'ai dû mener au travers de mon sujet de thèse, et grâce au matériel et aux machines à disposition au centre de recherche Christiaan Huygens. J'y ai aussi rencontré des gens formidables et appris la recherche.
Mon stage de 2ème année d'école a été une révélation. J'ai été en Islande, à Össur, une entreprise qui fait des prothèses de genou et de cheville pour les amputés, des solutions complètement mécatroniques. Cette entreprise m’a permis de mettre à disposition mes compétences au service de la société. Aujourd'hui, La Fondation UBS me permet de le faire au quotidien et j'en suis très heureuse.
Quel est votre lien avec la Fondation ?
Je suis ingénieure de recherche en mécatronique pour la chaire Maintien@Domicile. J'y suis arrivée depuis début 2018.
Quel est votre regard sur l'UBS d'hier (lorsque vous y étiez) et l'UBS d'aujourd'hui ?
L'UBS a la faculté d'être une université dont les personnels sont très impliqués et très à l'écoute. L'effectif est assez réduit, ce qui fait que chaque personnel est très disponible pour les étudiants. Que ce soit dans les sujets d'enseignement comme dans les façons d'enseigner, les professeurs sont innovants. La moindre suggestion ou idée des étudiants est écoutée, retenue et envisagée. Je trouve cela vraiment très motivant intellectuellement, en tant qu'étudiante à l'époque, comme en tant que vacataire ou au travers de nos projets en tant qu'ingénieure aujourd'hui.
Je regrette par contre qu’aujourd'hui l'université n'ait pas les moyens de garder des personnels au profil très riche et que les conditions d'enseignement soient tendues, mais je crois que cela est globalement le lot de toutes les Universités de France...
Quel message aimeriez-vous faire passer pour donner envie à d'autres personnes de s'impliquer dans la fondation ou d'y faire appel ?
La Fondation est une réelle opportunité pour les entreprises d'être au plus proche de la recherche et de l'innovation, sans prendre le risque d'investir des années de recherche de façon directe seule dans son coin sans certitude du résultat. Le mécénat permet de collaborer et de donner des moyens concrets d'appliquer les recherches les plus pointues au monde actuel.
La Fondation accueille différentes chaires et traite de nombreux sujets. Il ne faut pas hésiter à la contacter, je ne vois que du bonus pour une entreprise qui veut innover concrètement à soutenir la Fondation de l'UBS et à faire appel à elle pour ses projets de développement.