Augustin Simon, entrepreneur vannetais, ex product launch manager chez Nike

Augustin Simon, entrepreneur vannetais, ex product launch manager chez NikeAugustin, 32 ans, est intervenu lors de la soirée « Parlons Jeunesse » de la Fondation UBS afin de nous raconter son parcours inspirant dans la table ronde « mon job de rêve / ma collaboration idéale »

Quel est ton parcours ?  

Après le bac, j’ai fait un Bachelor en école de commerce à Rouen sur 3 ans. 

Ensuite j’ai intégré le programme Grande école à ESC Rennes pendant 1 an. J’ai fait une année de césure où j’ai travaillé pendant 1 an chez Tecnifibre (raquette de sport française), puis j’ai fini mon Master à ESC Rennes en spécialisation sport/tourisme.   

 

Pendant ma scolarité, j’ai pu faire pas mal de stages : chez métro, puis courtier en assurance à Paris, puis à la ligue des Hauts de Seine de Tennis, pour enfin j’ai fait mon stage de fin d’année chez Nike en tant qu’assistant grand compte.   

 

J’ai ensuite été embauché chez Nike où j’y suis resté 8 ans en tant que chargé de clientèle, puis responsable de l’administration des ventes (avec du management, la gestion des lancements de produit comme les maillots de foot de l’équipe de France, du PSG etc.)  

  

A la base tu voulais faire quel métier quand tu étais plus jeune ?  

Architecte, mais j’étais nul en dessin ! 

 

Aujourd’hui, tu ne travailles plus chez Nike car tu développes ton entreprise sur Vannes.  

A quel moment tu t’es dit qu’il fallait que tu changes de boulot ?   

Après 1 an dans la gestion d’équipe, j’étais beaucoup trop stressé, inquiet, j’avais beaucoup de pression. Ça ne me convenait plus. J’ai failli tout plaquer à ce moment-là, mais je me suis raisonné car je ne savais pas ce que je voulais réellement faire. Il fallait donc que je trouve quelque chose de motivant.  

Pour ça, je me suis fait aider, en parallèle de mon job chez Nike, par une coach pendant 6 mois. Il en est ressorti que je m’épanouirai davantage dans un travail plus au contact du sport, et dans une plus petite structure.   

Après, la Covid ne m’a pas permis de partir tout de suite, mais Nike a fait un grand plan de licenciement. J’ai donc proposé un départ volontaire pour pouvoir monter mon projet, dans le Morbihan, (que je ne connaissais pas spécialement, je suis Normand !) 

J’avais ouvert depuis quelques années un statut d’auto-entrepreneur, pendant que j’étais encore chez Nike, afin de me faire la main, en faisant du conseil en développement, notamment chez Padel Arena.   

Aujourd’hui, la boite que je monte s’appelle Le Local, elle prône le bien-être en entreprise à travers le sport. 

 

Pourquoi tu fais le choix de t’associer pour ton nouveau projet ?   

Car je ne me voyais pas travailler seul, et je souhaitais avancer avec quelqu’un avec qui je m’entends bien. J’ai donc choisi un ami pour m’associer avec qui je bossais déjà chez Nike.   

 

Quel adjectif te définit ? Que dit-on de toi ?  

Que je suis déterminé 

 

Qu’attends-tu d’un employeur ?  

Qu’il me mette dans de bonnes dispositions pour effectuer au mieux mes missions confiées (bons outils, bonne formation, qu’il m’accompagne).   

Qu’il soit transparent, honnête, éthique et bienveillant   

 

Qu’est-ce qui fait que tu vas choisir une entreprise plutôt qu’une autre ?    

La flexibilité que la boite pourrait donner. Notamment la liberté de pouvoir gérer son emploi du temps.  C’est hyper important pour moi que l’entreprise soit flexible et qu’elle me laisse être autonome.  

Et bien sûr, il faudrait qu’elle soit dans le secteur du sport. Qu'elle mette des choses en place pour le bien-être des collaborateurs.  

 

Où t’imagines-tu dans 5 ans ?    

Dans le local, l’entreprise que je suis en train de monter, avec le volet « conseil en entreprise » bien développé sur la région et l’espace de co-sporting installé pour dynamiser le bien-être et le territoire. Avec des salariés engagés. 

 

Si on te donnait une baguette magique pour transformer l’entreprise, quel serait ton souhait ?  

Que le monde de l’entreprise soit plus flexible et plus adaptable au monde d’aujourd’hui. (Flexibilité horaire, lieu de travail...)  

 

Un dernier petit mot pour les étudiants de l’UBS ?  

Écoutez vous ! Faites ce que vous avez envie de faire pour être épanouie personnellement et professionnellement.